Production solaire avec stockage d’énergie jumelée à la centrale thermique
5 % de réduction des émissions directes de GES liées à la production d’électricité *
Une centrale photovoltaïque est conçue pour convertir l’énergie du rayonnement solaire en énergie électrique. Cette technologie demande beaucoup d’espace au sol, soit entre 15 000 m2 et 30 000 m2 par mégawatt. À la suite de l’étude des îles de la Madeleine, nous évaluons que la superficie disponible pourrait accueillir un parc solaire centralisé d’une puissance installée d’au plus 10 MW.
L’ajout d’un parc solaire centralisé de 10 MW permettrait de réduire d’environ 5 % l’utilisation de la centrale thermique. À ce parc solaire serait ajouté un système de batteries d’environ 10 MWh, soit l’équivalent de 25 à 35 conteneurs d’une longueur d’environ 40 pieds (12 mètres) chacun.
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Des toits avec de multiples usages
Il serait aussi possible d’installer des panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments pour que ceux-ci servent à l’autoproduction d’énergie solaire tout en étant reliés au réseau d’Hydro Québec. Si l’électricité produite par les panneaux solaires est supérieure aux besoins en énergie du bâtiment, les surplus sont injectés dans le réseau local d’Hydro-Québec. Dans le cas contraire, celui-ci prend le relais. C’est ce qu’on appelle la « production solaire décentralisée ». Pour un rendement optimal de ce type d’installation, l’orientation du toit est un élément important. Une orientation plein sud offre le plus grand potentiel d’ensoleillement.
Hypothèse
Si nous estimons le nombre de résidences des Îles de la Madeleine à 6 000 avec des panneaux solaires totalisant en moyenne 6 kW par résidence, nous obtenons une puissance installée potentielle de 36 MW. Toutefois, comme l’orientation et l’angle des toitures ne sont pas optimaux pour l’ensemble de la clientèle, l’énergie produite s’en trouverait réduite. Le rendement d’un panneau solaire n’est pas égal à sa puissance installée : il varie en moyenne entre 10 et 15 %. Selon l’efficacité du système, une production solaire décentralisée de 36 MW permettrait de réduire d’environ 15 % l’utilisation de la centrale thermique.
La centrale thermique de Cap-aux-Meules continuerait de fonctionner pour combler l’écart entre l’électricité produite par les panneaux solaires, de façon centralisée ou décentralisée, et la demande d’électricité des Madelinots.
Ce scénario :
- permettrait d’intégrer de l’énergie renouvelable ;
- demanderait beaucoup d’espace ;
- offrirait un rendement limité ;
- présenterait une faible adéquation entre le profil de production (maximale l’été) et le profil de charge (pointe l’hiver).
* À noter que les émissions indirectes de GES liées à la chaîne d’approvisionnement ne sont pas présentées explicitement ici. De plus, ce pourcentage est calculé par rapport à la situation actuelle, qui ne tient pas compte de l’intégration du parc éolien de la Dune-du-Nord.