Production éolienne avec stockage d’énergie jumelée à la centrale thermique

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Jusqu’à 50 % de réduction des émissions directes de GES liées à la production d’électricité *

Les Îles-de-la-Madeleine possèdent, sans contredit, un potentiel éolien important. Hydro Québec étudie la possibilité d’ériger jusqu’à huit éoliennes, d’une plus grande envergure que celles du parc éolien Dune-du-Nord, à un endroit ou réparties entre deux emplacements, qui ont déjà été choisis. La puissance installée maximale est de 40 MW. Avec la production du parc éolien de la Dune-du-Nord, cet ajout de 40 MW permettrait de réduire l’utilisation de la centrale thermique d’environ 50 %. À noter que le rendement moyen d’une éolienne n’est pas égal à sa puissance installée : il est d’environ 50 % de celle-ci aux Îles de la Madeleine.



Aux éoliennes s’ajouterait un système de batteries d’environ 13,5 MW, soit l’équivalent de 30 à 40 conteneurs d’une longueur d’environ 40 pieds.

Rendez-vous sur le site Web complet pour plus d'information sur les emplacements à l'étude.

Le jumelage avec un système de stockage d’énergie permet de pallier en partie la variabilité de la production d’énergie éolienne, et donc d’assurer la fourniture d’électricité aux consommateurs en fonction de leurs besoins au fil du temps. Ainsi, lorsque le vent souffle et que les éoliennes fonctionnent, les batteries du système de stockage emmagasinent l’électricité excédentaire produite, qui sera utilisée lorsque le vent faiblira ou tombera. Le système de stockage contribue également au maintien de la fiabilité de l’alimentation électrique en atténuant les fluctuations rapides de la production éolienne.

La centrale thermique de Cap-aux-Meules continuerait de combler l’écart entre l’électricité produite par les éoliennes et la demande d’électricité des Madelinots.

Ce scénario :

  • entraînerait une réduction importante des émissions directes de GES liées à la production d’électricité aux Îles ;
  • présenterait un défi important pour l’intégration des équipements dans le milieu en raison des espèces et milieux protégés ainsi que des usages du territoire.


Hydro Québec analysera aussi la possibilité de créer un parc en mer, à une distance d’au plus 10 km de la côte, au large des îles de la Madeleine, et composé de trois à cinq éoliennes d’une puissance totale installée pouvant aller jusqu’à 75 MW. Toutefois, selon les données actuelles, le coût de l’éolien en mer est beaucoup plus élevé que celui de l’éolien terrestre.


* À noter que les émissions indirectes de GES liées à la chaîne d’approvisionnement ne sont pas présentées explicitement ici. De plus, ce pourcentage est calculé par rapport à la situation actuelle, qui ne tient pas compte de l’intégration du Parc éolien Dune-du-Nord.


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